vendredi 15 février 2013
mercredi 6 février 2013
Article
Ouest France du Lundi 04 février 2013
De
jeunes danseurs bretons motivés pour assurer la relève - La Méaugon
lundi 04 février 2013 Reportage
Il est 13
h 45, ce mercredi, Annick Sellier et Marie-Joëlle Le Luc se préparent à
accueillir les enfants qui ont choisi de découvrir les pas de danses bretonnes
sous l'égide de l'association Sterenn ar Goued. Ils sont douze, neuf filles et
trois garçons, de 5 à 14 ans, déjà passionnés par les suites de notre terroir,
à l'image de Maël qui fréquente aussi une classe bilingue.
Il ne
voudrait surtout pas manquer ce rendez-vous et bouder ce bonheur de danser tout
comme ses camarades, d'ailleurs. D'autant que le groupe prépare une
chorégraphie qu'il présentera en juin, salle Hermione, à Saint-Brieuc dans le
cadre de l'Emvod départemental enfants. Pour autant, ces jeunes danseurs ne se
prennent pas la tête.
« Ils
inventent des choses que nous intégrons, dans la mesure du possible, dans la
chorégraphie, indique Marie-Joëlle Le Luc, chargée de leur
encadrement avec sa collègue. Nous apprenons de nouvelles danses au fil
des mois, à l'exemple de celles des îles de Sein, Molène, ou encore le
chapelet, le bal Treguer... »
Les
bienfaits de la scène
Outre le
plaisir de la danse, se produire sur scène est aussi quelque chose de très
enrichissant en termes de développement personnel. « Les enfants
acquièrent de la confiance et de l'assurance en se présentant devant le public,
souligne Annick Sellier. C'est aussi une grande ouverture sur la culture
bretonne, le chant, la musique, la danse. Ils découvrent beaucoup de choses en
dehors du cercle familial et deviennent acteurs de leur vie. »
Il est
presque 14 h 15, la sonorisation est en place et le CD est calé. Les hôtes du
jour commencent à s'impatienter. Ah, passion quand tu nous tiens. Les premiers
sons d'instruments bretons se font entendre, tout le monde en piste et c'est
parti...
Les deux
monitrices souhaiteraient constituer un groupe de pré-ados afin d'assurer une
continuité permettant de faire la liaison avec les adultes, plus
particulièrement avec le cercle celtique. « D'autres enfants peuvent
nous rejoindre, même maintenant, s'ils le désirent », souligne Annick
Sellier.
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